- être atteint d'un cancer évolutif sous traitement (hors hormonothérapie) ;
- être atteint d’une immunodépression congénitale ou acquise :
- médicamenteuse (chimiothérapie anti cancéreuse, traitemen immunosuppresseur, biothérapie et/ou corticothérapie à dose immunosuppressive),
- infection à VIH non contrôlée ou avec des CD4<200/mm3,
- consécutive à une greffe d’organe solide ou de cellules souches,
- liée à une hémopathie maligne en cours de traitement ; - être âgé de 65 ans ou plus et avoir un diabète associé à une obésité ou des complications micro/macro vasculaires ;
- être dialysé ou présenter une insuffisance rénale chronique sévère.
Les assurés présentant ces situations médicales, et dans l‘impossibilité de télétravailler, pourront être en arrêt de travail prescrit par leur médecin.
Les personnes cohabitant avec une personne vulnérable ne pourront plus bénéficier d’un arrêt de travail dérogatoire indemnisé, à compter du 1er septembre 2020 (site « declare.ameli.fr » fermé).
Les seules exceptions à ces nouvelles modalités concernent les territoires dans lesquels l’état d’urgence sanitaire est prorogé jusqu’au 30 octobre 2020 inclus (Guyane, Mayotte), pour lesquels les différents dispositifs d’indemnisation des assurés contraints de suspendre leur activité professionnelle sont maintenus, dans les mêmes conditions qu’auparavant (gardes d’enfants, personnes vulnérables et leurs proches cohabitant, personnes malades du Covid-19, cas contacts).