Dans le respect des consignes ministérielles, il a été précisé dès le 16 mars dans un communiqué du secrétariat d’Etat en charge des personnes handicapées « d’un maintien préférentiel au domicile et de l’organisation sans délai de la continuité de l’accompagnement ». Ainsi, les enfants en situation de handicap, suivis ou non en protection de l’enfance, devaient rester confinés au sein de leur famille, de leur famille d’accueil ou de leur structure d’hébergement relevant de la protection de l’enfance.
L’annonce du confinement, n’ayant pas pu être anticipée par les établissements et services, de nombreux enfants n’ont donc pas pu bénéficier immédiatement des soins qui leur étaient habituellement apportés par le secteur médico-social.

Par communiqué de presse du 20 avril, soit plus d’un mois après le début du confinement, les Secrétaires d’Etat Adrien Taquet et Sophie Cluzel ont ainsi alerté sur la situation des enfants relevant à la fois de la protection de l’enfance et du médico-social. Avec la prolongation du confinement, le besoin d’accompagnement des enfants ayant une double vulnérabilité s’est révélé indispensable. L’enjeu actuel est donc de permettre le renforcement de l’accompagnement par le médico-social en facilitant les réouvertures d’externats et l’accueil séquentiel dans des conditions sanitaires sécurisées pour les enfants, familles et professionnels, voire de maintenir les renforts existants au sein des MECS dans cette phase de déconfinement progressif.